Yannick Schandené, un des fondateurs de Fermenthings, s’est preté à notre exercice et nous donne des nouvelles de sa petite entreprise :
5 ans et un déménagement plus tard, voici les nouvelles excitantes qu’il nous partage:
Tu as lancé le projet en sept 2017 (ouverture de la boutique à Jette), de combien de personnes était composé Fermenthings à l’époque?
Nous étions 2 personnes à s’occuper du magasin de Jette
Aujourd’hui, en quelques chiffres : quelle surface occupez- vous? Combien de personnes participent au projet ?
Maintenant nous sommes au BeHere*, où nous occupons 88m2 de cuisine / lab, 11m2 de cave à fermentation et une roulotte sur un champ.
Nous sommes 3 temps pleins et nous engageons également 2-3 extras pour les événements et 5-6 personnes à occuper le lab [le nouveau projet d’atelier en coworking autour de la fermentation, on vous en parle très vite]. Nous travaillons aussi avec pleins de partenaires en Belgique mais également en Hollande, en France et en Suisse. 
Combien de litres de kombucha ou de kg de kimchi avez-vous distribué cette année?
Je pense que nous produisons 4 tonnes de lactofermentations par an, 20hL de kombucha et avons en constante rotation environ 3000 kg/L de fermentation en cours.
Qu’est-ce qui te rend super fier par rapport à Fermenthings en 2022?
D'avoir une histoire cohérente à raconter: tous nos faits et gestes sont évalués sur base de valeurs sociétales et écologiques. Comment faire pour que nos produits soient produits de la manière la plus locale possible, la moins énergivore, au maximum zéro-déchet et la plus facile à reproduire pour des débutants. 
Y a-t-il une dernière chose que tu aimerais transmettre par rapport à Fermenthings à nos lecteur.ice.s?
Que notre espace se veut être un espace ouvert, didactique et de partage de ressources et de connaissances pour toutes les personnes intéressées par la fermentation.
Spoiler alert : c’est quoi ce LAB dont nous parle Yannick? Affaire à suivre.
* BeHere, rue Dieudonné-Lefevre 4, 1020 Bruxelles, à coté du métro Pannenhuis
Illustrations: Marina Philippart