Un potager sur ma terrasse… en hiver!

hiver 2018

 L’histoire en (presque) direct du démarrage d’un potager -bio bien sûr!- sur ma terrasse: de mois en mois, je vous raconterai son installation, mes essais, mes erreurs et réussites. Quel matériel j’utilise, ce que je sème, plante et récolte; comment je fais face aux problèmes: ravageurs et autres maladies; et je m’étalerai sur la satisfaction de produire de beaux légumes comestibles chez soi. Alors on y va, je vous raconte?


 

Mon potager sur la terrasse a fait comme tout le monde: il a hiberné.

Le misérable ensoleillement à Bruxelles en décembre -puisqu’il faut remonter à 1934 pour trouver plus minable que les malheureuses 10h de soleil dont nous avons profité durant tout le mois ! - n’était bon ni pour le moral, ni pour la photosynthèse.

Les « cime di rapa », sortes de feuilles de navet utilisées en Italie comme légumes verts, semées en octobre ont continué à pousser vaille que vaille; voyant qu’elles n’atteindraient jamais la taille de celles que je vois au marché, je les ai cueillies pour agrémenter des spaghettis.

 

hiver 2018

J’ai coupé aussi quelques chicorées variées avant qu’elles ne gèlent. Il n’y a pas eu de catastrophe car lorsque la neige s’est annoncée je les ai recouvertes d’une plaque de verre.

Par ailleurs lorsque l’hiver était encore doux j’ai dû faire la chasse aux limaçons!

Hé oui, malgré le fait que ma terrasse est située au 2e étage, j’ai eu un vrai problème de limaces, sans doute à cause d’une des plantes ornementales amenées là, ou bien les feuilles mortes de mon compost contenaient-elles des œufs ?

La solution?

De jour, examiner les plantes (dessus et dessous) et retirer à la main les limaces, puis les limaçons qui sont parfois minuscules. Recommencer au moins une fois par semaine et, lorsqu’il fait sec, comme ce fut le cas cet automne, travailler la nuit avec une lampe de poche.

À part ça, j’ai continué à fabriquer du compost dans les autres bacs en superposant des déchets végétaux de cuisine, des feuilles mortes et des cartons.

Récemment, le gel a interdit de faire quoi que ce soit. Je vais commencer la semaine prochaine des semis à l’intérieur, derrière une fenêtre (potimarron, courgette, haricot princesse). Pour les tomates je crois que, comme il ne m’en faut pas beaucoup je vais acheter début avril des plants déjà un peu développés et j’irai voir du côté de La pousse qui pousse ce qu’ils ont d’autre à proposer.

J’oubliais ! Dimanche 24 février, j’ai participé à l’atelier “Fermentation” organisé par Demain en Main. Yanis et Bertrand, passionnés par leur sujet ont fait découvrir à quatorze participant.es enthousiastes les vertus de la lactofermentation et les recettes de fabrication du kombucha et de kéfir. J’ai particulièrement apprécié d’apprendre comment conserver les légumes. Il y a peu de chance que la production de ma terrasse nécessite d’en conserver les surplus, mais cela permettra d’élargir la palette des recettes créatives à base de légumes.

Illustrations: Jean-Charles Frémont


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