ODD, CO, GIEC, GES, AE... Les acronymes fleurissent partout, et encore plus quand il s'agit des études environnementales. Dot to dot vient à la rescousse pour vous expliquer un peu tout ça.
Sur le plan environnemental, la RSE encourage la réduction de l'empreinte carbone, l'utilisation de sources d'énergie renouvelables ou la minimisation des déchets. Sur le plan social, elle promeut le respect des droits de l'homme ainsi que les principes de diversité, équité et inclusion (DEI). Mais la RSE s'étend également aux dimensions économiques, car elle vise tout de même à assurer la viabilité des entreprises sur le long terme, tout en contribuant au développement économique des communautés locales. En anglais, le concept est souvent simplifié par les "3 P" pour "People, Planet, Profit".
Depuis 2010, la RSE est encadrée par la norme internationale ISO 26000. Pour la première fois, le concept qui jusque-là était plutôt libre d'interprétation, est défini comme "responsabilité d'une organisation envers les impacts de ses décisions et activités sur la société et l'environnement". Mais si la norme ISO 26000 encadre la RSE à l'échelle mondiale, rien n'empêche les entreprises qui le souhaitent d'aller au-delà du cadre légal en s'engageant volontairement dans un dialogue ouvert avec toutes leurs parties prenantes pour s'améliorer continuellement, autant sur leur empreinte carbone que sur la production circulaire ou le recyclage des produits qu'elles mettent sur le marché.
En Europe, si avoir une politique RSE n'est pas encore obligatoire pour les entreprises, elle représente malgré tout une vraie avancée et illustre une vision encourageante d'un monde des affaires plus équitable, équilibré et durable.
Illustrations: Sophie Weidler Bauchez