Notre prochaine artiste du mois nous a conquis par ses lignes franches et dynamiques et sa sensibilité artistique engagée. Le travail de Lison Ferné oscille entre illustration et narration, avec toujours une affection particulière pour la figure humaine et le portrait. Dans sa première bande dessinée, La déesse requin, elle nous propose une réflexion sur les enjeux écologiques actuels et nous invite à repenser le monde dès aujourd'hui. Bienvenue dans l'univers fantastique et inspirant de Lison Ferné.
Quel est ton processus de création ?
Lorsque je commence un nouveau projet, je réalise d’abord beaucoup de croquis à l’aide d’une documentation photo: décors, paysages, vêtements, portraits etc.
Je commence souvent par dessiner les personnages de mon histoire: je leur trouve un design, une histoire et une personnalité. Ce seront elles et eux qui vont porter et faire avancer mon histoire, parfois d’une manière inattendue même pour moi. Ensuite je construis petit à petit la trame de la narration et enfin, je me mets à dessiner au propre.
Comment trouves-tu l'inspiration dans ton quotidien ?
Je m’inspire beaucoup de photographies, notamment dans la mode. Je suis également influencée par les contes et mythologies en tout genre et la culture populaire, comme les stars de la pop, les mangas et la bande dessinée. C’est également important pour moi de traiter des thèmes qui me sont chers, comme le féminisme, l’écologie et l’antiracisme entre autres.
Quels sont tes projets alternatifs bruxellois coup de cœur ?
Les Ateliers du Toner à Ixelles: un projet coopératif d’auto-édition. Ils ont un magnifique lieu d’impressions en tout genre et ils réalisent un travail incroyable;
La Serre à Ixelles: espace hybride entre atelier d’artistes, marché bio et lieu d’exposition où pleins de super projets socio-culturels sont réalisés.
Photos: Agustina Peluffo