"Je veux faire ça!"
C'est pendant une visite à Knokke lorsqu'il était enfant que Thomas Vermeire découvre le travail de Keith Haring. Il en a gardé les formes simples, les couleurs vives, le tout avec toujours beaucoup d'humour et une imagination débridée. On vous laisse le constater par vous-même!
- Quel est ton processus de création?
5h avant de travailler, je ne mange rien, je fais seulement un peu de yoga. Ensuite, je concentre mon esprit sur mon énergie créatrice intérieure. Je me mets alors à dessiner pendant 2 heures. Ce qui ressort de ces deux heures est généralement très mauvais. Du coup je brûle tout. Ensuite je récolte les cendres et me les injecte à travers les pupilles (c'est très douloureux). Après quelques minutes, ma vision s'élargit et je peux enfin voir le monde tel qu'il est vraiment. C'est alors que je commence à créer. Je pense que le plus important dans mon processus de création est de faire rire les gens.
- Comment trouves-tu l'inspiration dans ton quotidien?
En général, je trouve l'inspiration en regardant ma boite de céréale, mon téléphone, ma brosse à dents, une fourchette, ma lampe, l'intérieur du frigo, une toile d'araignée, la fenêtre, l'interrupteur de mon salon, l'interrupteur de ma chambre à coucher, l'interrupteur de ma salle de bain, un cintre, l'interrupteur de mes toilettes, une plante, un verre, des pâtes, une armoire, un sachet de courses, des pigeons, un vélo, la route, un mec qui marche, un mec qui court, un mec qui attend, une belle voiture, un nuage, le soleil, le soleil ça fait mal aux yeux alors j'arrête.
- Quel est ton projet alternatif belge coup de coeur ?
À part le tournoi annuel de hand-spinners, j'aime beaucoup le Micro festival à Liège. Il y a toujours de super groupes, la décoration est géniale et il y a de la bière.
Photos : Agustina Peluffo