Léa ferreira
Démarrons l'année avec les images vibrantes et toujours joyeuses de LÉA Viana FERREIRA! Enseignante et illustratrice de livres jeunesse, les ouvrages de Léa sont construits à feu doux à partir d'une volonté de partager, d'échanger avec son public. Son travail est ancré dans la peinture et ses scènes détaillées et super colorées débordent de charme et d'un sentiment de calme qu'on adore !
Quel est ton processus de création?
Au départ, il y a une envie de raconter. Je gribouille des choses qui me questionnent dans un petit carnet. Quand j’ai ma «trame générale», je me lance sur le papier avec la peinture. J’aime allumer la radio, mettre une couche, puis deux... je superpose, je prends du temps. Je peins à la main : rien de lisse, rien de parfait.
Je suis lente et je ne voudrais pas aller plus vite. Peindre aujourd’hui c’est aller à contre-courant de la société, c’est presque résister. Puis en ligne de mire, il y a le partage : un album jeunesse se lit souvent à voix haute, à plusieurs.
Comment trouves-tu l'inspiration dans ton quotidien?
D’abord il y a les œuvres d’art : les livres, les peintures, les spectacles de danse... tout cela m’habite. La nature aussi, toujours étonnante, est définitivement ma muse adorée. Et pour finir, les modèles de femmes artistes, quel que soit leur art ou leur univers : de Virginia Woolf à Beyoncé en passant par Artemisia Gentileschi... leurs parcours sont inspirants et donnent beaucoup de courage au quotidien.
Quel est ton projet alternatif bruxellois coup de coeur?
Le hic, à la fois librairie d’art, café, Atelier-expos, concert... Au mois de décembre dernier on pouvait y acheter des prints, de la micro-édition, des jouets en bois, tout local, concocté par des artistes bruxellois.
Il y a aussi les ateliers du TONER qui sont des ateliers coopératifs d’auto-édition, chaussée de Wavre à Ixelles.
Photos: Agustina Peluffo